samedi 11 décembre 2010

Always the tone of surprise - je n'ai jamais pu imaginer mon père jeune

Je ne peux pas ne pas vous parler d'Harry Potter que j'ai vu il y a maintenant une semaine. Je vais rarement voir des "gros" films, mais celui-ci, je l'attendais. Eh oui, je suis probablement ce qu'on pourrait appeler une fan de la première heure et comme à chaque volet vu au cinéma, j'ai ressenti ce petit frisson quand la lumière s'est éteinte et quand le titre est apparu à l'écran. Pourtant, même si mon anglais a grandi avec Harry Potter, moi, je n'ai pas grandi avec ce personnage. J'avais déjà 18 ans quand j'ai vu le premier film (et lu le premier livre), et pourtant, cette féérie, ces personnages attachants, cet univers si visuel, ça me fait toujours quelque chose...

Je me souviens de ce que j'ai ressenti en lisant le dernier tome : le bonheur d'avoir partagé cette aventure et en même temps, la tristesse de la voir se terminer. Est-ce l'impression de retomber en enfance ? Le bonheur de pouvoir lire en anglais et de découvrir de nouveaux mots ? Les rebondissements, l'univers de plus en plus sombre, l'évolution des personnages ? Je ne saurais expliquer pourquoi j'ai tant aimé ces livres, mais en vraie fan que je suis, je ne pouvais qu'aimer les films. Même s'ils sont loin d'être aussi bons, même si beaucoup de mes passages favoris ont été coupés, même si tous ces petits détails qui font le charme d'une lecture sont perdus, je les ai aimés.

Ce nouveau film ne déroge pas à la règle (et celui-ci, me semble-t-il, est beaucoup plus fidèle au livre). L'atmosphère et l'image se font de plus en plus sombres et le froid ambiant n'arrange rien à l'affaire ; nos personnages se retrouvent seuls, loin de l'école, en proie à leurs doutes et face à une quête dont ils ignorent tout ; des tensions refont surface, des jalousies apparaissent, on a peur pour eux, on souffre avec eux. Ça sent la fin (ou le sapin, comme dirait ma mère) et c'est peut-être pour ça que c'est encore mieux. Et puis, il y a ces petits gestes entre Hermione et Ron (mon chouchou), tant attendus, que mon cœur de midinette a hâte de voir la suite !







Aux antipodes d'"Harry Potter", il y a "Le nom des gens", très joli premier film de Michel Leclerc que j'ai également vu la semaine dernière, avec mes parents. Un film drôle et fantaisiste, mais qui sait aussi émouvoir et qui aborde des sujets délicats et sérieux. Sarah Forestier, que je n'avais finalement vu que dans "L'esquive", est épatante en jeune fille extravertie qui couche avec des hommes de gauche pour les faire changer de convictions et Jacques Gamblin charmant en quadragénaire jospiniste un peu coincé.

Ce film arrive avec brio à mélanger les genres, les sujets, les personnes, tout en restant très cohérent. Un film bien ancré dans l'actualité, mais qui, grâce à sa forme et son brin de folie, réussit à rendre léger certains thèmes difficiles et surtout, à parfaitement faire passer la pilule. Parce que si je vous dis que c'est un joyeux melting-pot où l'on parle politique, grippe aviaire, origines sociales et raciales, réparation de cafetière, guerre d'Algérie, mariage blanc, port du voile, relâchage de crabes et camp de concentration (notamment), ça fait un peu peur, non ? Oh, et puis mention spéciale aux parents des personnages principaux, formidables, et surtout à Zinedine Soualem qui, pour moi, est à l'origine de la plus belle scène du film. Courez-y, ce film ne ressemble à aucun autre !





4 commentaires:

Faelys a dit…

si j'en avais rédigé un, mon billet sur Harry potter 7 aurait ressemblé au tien en bien des points!! quant au 2ème film dont tu parles, je le note !!

L'oeuf qui chante a dit…

Merci pour ton commentaire :) Alors je suppose que comme moi, tu dois attendre le second volet avec impatience ?

mélisande a dit…

oooh c'est exactement ce que j'ai pensé du dernier Harry Potter ! ( et Ron est aussi mon préféré :)

L'oeuf qui chante a dit…

Oui, je me souviens, j'avais lu ton article et j'étais aussi tout à fait d'accord avec toi :)